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La mort en danger de mort
La mort est en danger de mort
L'évolution des biotechnologies pourrait mettre la mort en danger. Très bientôt l'espérance de vie aura doublé par rapport à ce qu'elle était au début du XX` siècle. La possibilité d'une existence humaine indéfiniment prolongée se dessine à l'horizon. En s'appuyant sur les promesses des cellules souches, sur la régénération et sur les transplantations d'organes, certains envisagent même, à terme, la mort de la mort. Faut-il s'en réjouir? Dans quel monde vivons-nous ? Celui des crèmes anti-âge, du Viagra, des pilules minceurs pour femmes ménopausées, des cosmétiques pour hommes grisonnants ! Celui où le rayon yaourts des supermarchés ressemble à une pharmacie 't Celui de l'espérance de vie ne cessant de s'étirer ? Combien de femmes quinquas redeviennent des poupées Barbie ? Combien de grands-pères travaillent leur apparence pour conserver un look de trentenaires ? L'enfant contemporain est élevé comme un immortel, dans l'ignorance de la modalité. Ces symptômes sociaux traduisent l'emprise croissante d'une bio-utopie : celle de la vie n'évoluant ni vers le vieillissement ni vers la mort. L'homme contemporain a perdu un peu de son âme en n'affrontant plus la mort. Son esprit est déjà celui du temps où la mort n'existera plus. Un humain ignorant de la mort, est-ce encore un homme ? Il ne connaitra pas le temps. Sans le surplomb de la mort, l'avancée de la rouille, la morsure de la précarité de l'existence, le temps n'est plus sensible, il n'est plus que chiffre. Or, comme la sensation du temps qui passe fabrique l'étoffe de notre vie intérieure, l'humain ignorant de la mort court le risque de n'être qu'une machine vivante sans âme, désanimée. La philosophie nous l'enseigne : l'homme est l'être-pour-la-mort, le vivant tire son être de son rapport à la mort. La fin de la mort vide le ciel de toutes les valeurs exigeant le sacrifice de l'existence : la patrie, l'idéal politique, autrui, la justice, le Bien. Si cette tendance venait à envahir tout l'espace publie, le but de l'existence collective se réduirait à un programme des plus vides : améliorer, perfectionner, et prolonger la vie. La politique se limiterait à gérer la vie biologique (la santé) des individus. Pour rester des hommes nous devons protéger la mort autant que la vie, assumer le défi de notre mortalité. La disparition de la mort serait en effet la vraie mort de l'homme. d’après Robert Redeker in Le Monde du 1er novembre 2008 Questionnaire : (points : 5 +10 +10 +15)
1. Traduisez la phrase soulignée en vos propres termes (ne réutilisez aucun des mots du
texte !) → Combien de femmes… 2. Quelle est – selon le texte – l’attitude de l’homme face à la mort ?
3. Pourquoi – toujours selon le texte – la réalité de la mort est-elle un des fondements de
4. Développement personnel de 200 mots environ : « L'homme contemporain a perdu un peu
de son âme en n'affrontant plus la mort. »
Pensez-vous que l’auteur ait raison avec cette affirmation ? - Expliquez et développez !

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Efficacy and tolerability of the new antiepileptic drugs II: Treatment of refractory epilepsy Report of the Therapeutics and Technology Assessment Subcommittee and Quality Standards Subcommittee of the American Academy of Neurology and the American Epilepsy Society J.A. French, MD*; A.M. Kanner, MD†; J. Bautista, MD; B. Abou-Khalil, MD; T. Browne, MD; C.L. Harden, MD; W.H. Theodore

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