Matériels pour pays chauds.pdf

– Pantalon en coton, ample – Pantalon léger ou robe pour sortir – T-shirts – Paires de chaussettes – Slips, maillot de bain – Short ou bermuda – Mouchoirs, chemises, sweat-shirt – Imper léger genre poncho – Chapeau – Paire de chaussures solides – Paire de sandales – Chèche ou foulard contre la poussière – Une polaire (qui servira aussi d'oreiller ou de couverture), qui a le grand avantage d'être chaud et très léger, et des gants. Objets divers
– Sac de couchage 1 – Trousse de couture (fil et aiguilles) – Boussole – Lampe de poche, pile de rechange – Couteau – Papier hygiénique – Appareil photo et pellicules 2 – Papier à lettres et enveloppes – 2 stylos-bille dans un sachet plastique – Ouvre -boîtes et décapsuleur – Lunettes de soleil avec étui 3 – Gourde 4 – Allumettes – Briquet (résiste mieux à l’humidité que les allumettes) – Dictionnaire d’anglais 5 – 1 petit sac « fourre -tout » 6 – Lessive en tube (lavage du linge) – Boules Quies 7 – Rondelle de chambre à air (courroie de m oteur de rechange, serre vêtements, réparation de fortune pour chaussures) – Parapluie pliable – Sacs plastique (très utiles pour ranger et protéger ses affaires) – Ficelle ou petite corde multi -usages – Cadenas – Petit porte-monnaie – Duvet avec une capuche. – « Sac à viande », pratique, pour ne pas célébrer le 100e routard qui a dormi une fois de plus dans les mêmes draps de l'hôtel. – Tapis de sol gonflable (cause cailloux). – Épingles à nourrice. – Quelques épingles à linge, ficelle. – Petit cadenas pour attacher ensemble, 2 languettes de fermeture. – Petit sac à dos, solide, pas cher, pas lourd – Calculatrice. – Réveil (pour les départs matinaux) ou une montre à 3 francs 6 sous, faisant bip -bip. – Lampe de poche frontale ou « serpent » (celle qui se tord dans tous les sens, laissant les deux mains libres), avec pile de rechange. 1. Si vous avez un sac de couchage volumineux, le serrer à l’aide d’une ceinture pour le transporter. 2. Bien souvent, hors d’Europe, les pellicules sont plus chères. 3. Question lunettes de soleil, nous sommes de farouches partisans des lunettes de glacier. Elles possèdent de nombreuses qualités rarement réunies par d’autres lunettes vendues chez les opticiens : montures très solides, verres vraiment filtrants, un cordon permet de les suspendre autour du cou et elles sont plutôt bon marché. Bien sûr, mieux vaut les acheter chez les opticiens et non dans les supermarchés ou même les pharmacies. 4. Plusieurs industriels fabriquent des gourdes-Thermos en plastique, très résistantes. Conservent très bien la fraîcheur. 5. Les dictionnaires sont préférables aux petits guides de conversation : les expressions n’y sont pas stupides, et les mots sont classés par ordre alphabétique, rapides à consulter. 6. Pour y mettre les affaires indispen sables (appareil photo, pellicules, plans de villes, cigarettes, « the G.D.R. » lorsque vous laissez le sac à dos à l’hôtel). 7. À plusieurs dans une tente ou un dortoir, cela peut aider à trouver le sommeil… – Éviter d’emporter à l’étrang er une lampe électrique fonctionnant avec des piles carrées (très difficiles à trouver). – Un cadenas est bien utile pour fermer une armoire qui n’a pas de clé, un sac de voyage, ou une porte de chambre d’hôtel qui n’a pas de serrure. Le prendre de préfére nce à chiffres, pour ceux qui perdent toujours les clés, à condition d’avoir un peu de mémoire. Un cadenas type « antivol de vélo souple » peut en plus vous servir à accrocher votre sac dans les trains ou les bus. – Préférer une paire de ciseaux pliants au coupe-ongles classique, car elle peut avoir de nombreuses utilités. – Penser à l’Opinel à virole, très bon marché et qui a satisfait des générations de scouts. On déconseille les couteaux suisses, bien trop chers en France, et dont les multiples usages ne sont pas toujours si utiles. Si vous prenez l’avion : laissez votre couteau dans votre sac à dos sous peine de vous le faire confisquer aux fouilles. – Éviter les vêtements synthétiques comme le Nylon qui devient imperméable dès qu’il est imprégné de sueur. Préférer le coton ou la toile jean. – Que les hypermétropes, et autres myopes, n’oublient pas d’apporter une paire de lunettes de rechange ; casser ses lunettes en cours de voyage peut gâcher les meilleures vacances. Les mettre dans un étui rigide. Ceux qui portent des lentilles auront intérêt à prévoir des solutions multifonctions (nettoyage, décontamination, etc.) pour éviter de devoir prendre plusieurs flacons. Les lentilles étant rares et chères dans certains pays, prévoir plusieurs séries de jetables. – . Pensez à acheter de la lessive en tube, bien plus pratique que les énormes paquets de poudre. – Ne jamais porter d’habits militaires en Afrique (chemise kaki ou parka). – Pour que les vêtements se froissent moins, prennent moins de place et se rangent plus rapidement, les enrouler serrés et les enfiler chacun dans une chaussette type Dim ou un pied de collant. – N’oubliez pas de vous munir d’un bonnet… Selon le Dr Xavier Maniguet, on perd 70 % de la chaleur par la tête. La raison en est simple : il s’agit de la région du corps la plus fortement vascularisée. – Isolez-vous du sol, surtout s’il est froid ou humide. – Pour vous protéger du soleil, n’oubliez pas votre crème anti -solaire. Contre le froid, pensez aussi aux crèmes ou gels anti -froid ainsi qu’aux petites chaufferettes jetables ou réutilisables. Pour un prix modique et un encombrement limité, elles peuvent produire à tout moment une source de chaleur rapide et efficace (même à 8 000 m !). – Contre les insectes en tous genres, prévoyez votre citronnelle ou vos serpentins. Évitez en revanche les prises anti -moustiques nécessitant un adaptateur pour l’étranger (et puis ça se branche où, quand on est dans la nature ?). – Contre la pluie, pensez à imperméabiliser votre sac (ou utilisez de grands sacs poubelles ou sacs à gravats dessus et à l’intérieur), et pour vous-même un parapluie pliable pourra s’avérer aussi – sinon plus – utile qu’une cape anti -pluie encombrante et fastidieuse à ôter. – Pour votre argent et vos papiers, que vous protégerez de l’humidité ou de la transpiration par un petit sac plastique, choisissez la ceinture porte -billets, la banane ou la pochette tour de cou. Affaires de toilette
– Brosse à dents, dentifrice – Rasoir mécanique (jetable), mousse à raser 1, lames, savon et porte-savon, petit miroir – Shampooing, peigne, cotons-tiges – Coupe-ongles, ciseaux, gant 2 – Serviette, talc pour les chaussures ou autres. C’est le pied !
L’idéal serait de marcher pieds nus. Cela n’étant pas toujours facile, il faut donc porter les chaussure s les plus physiologiques possible, c’est-à-dire une chaussure comportant : – une semelle qui ne soit ni trop souple, de façon à éviter les torsions latérales, ni trop dure, ce qui traumatiserait les parties molles ; – une extrémité antérieure surplombant le sol de 8 mm pour qu’à la fin du pas le pied ne bute pas. Un talon est nécessaire pour maintenir la cambrure (3 à 4 cm). De préférence, cette chaussure doit être en cuir, matière qui ne provoque ni la transpiration ni les torsions latérales. Pour la marche, les chaussures à tige montante sont à conseiller. – Les chaussures trop lourdes. – Les chaussons, espadrilles qui n’ont pas de talon et où le pied n’est pas tenu. – Les lacets trop serrés. D’après Jean Le Lièvre, Pathologie du pied, chez Masson, et le Catalogue des Ressources. – Pensez aux Pataugas : elles tiennent bien le pied, elles sont légères et bon marché. Mais si votre voyage comporte des itinéraires de réelle randonnée, emportez de vraies chaussures de marche. Les chaussures de sport type « jogging », qui sont prévues pour des marathons sur macadam, amortissent très bien les chocs, sont très stables et antidérapantes. Elles sont légères : 350 g ! Depuis les pieds nus, on n’a rien inventé de mieux. Un seul défaut : l’accoutumance. – À la plage, les sandales en plastique sont idéales, surtout quand il y a des cailloux et des rochers. Elles le sont aussi dans des douches pas forcément très propres. 27 EURE :
Centre hospitalier général, Vaccinations et conseils aux voyage urs : 17, rue Saint-Louis, 27034 Évreux. Tel : 02 -32-33-80-52,
Fax : 02-32-33-81-94.
– De quoi faire face aux petits bobos, qui ont néanmoins vite fait de gâcher un voyage. – De quoi faire face aux problèmes plus sérieux : la qualité et la quantité des médicaments à emporter dépendra du type de voyage bien sûr, mais surtout du niveau de formation du voyageur en matière de médecine. Le tout facilement disponible, voyageant en bagage à main et non pas en soute, dans un simple sac de toile (pas dans une mallette, trop inconfortable). Petit matériel - hygiène générale
Ci-dessous une liste exhaustive, pour un voyage long et bien sauvage. Liste à réduire selon chaque cas : – petits ciseaux, – pince à épiler (ou à écharde), – épingles à nourrice, – mouchoirs jetables, – paquets de compresses (2x5), – bande de contention (en cas d’entorse) – bande de gaze (en cas de plaie ou brûlure), – ruban adhésif (type SPARADRAP®), – pansements auto -adhésifs (type TRICOSTERIL®), – masque de sommeil, – bouchons d’oreille anti -bruit (type EAR®), – brosses à dents, dentifrice, – fil dentaire, cure -dents, – préservatifs (à acheter en Europe : mieux contrôlés), – tampons ou serviettes hygiéniques (difficiles à trouver sur place), – rasoir mécanique et savon ou crème à barbe, – lunettes de glacier (pour le désert, en cas de vent de sable…), lunettes de soleil filtrant les rayons ultraviolets, – si vous avez des lunettes de vue dont vous êtes dépendant, emportez deux paires, – crème de protection solaire indice maximum, – crème de protection des lèvres, (type montagne), – couverture de survie (montagne, désert), – chapeau à large bords, en toile, blanc ou clair (les couleurs claires réfléchissent les rayons du soleil, les couleurs sombres les absorbent. Eviter les couleurs vives et bariolées qui attirent les guêpes), – chaussures de marche fermées (type tennis ou jogging, pataugas) en toile ou cuir. Plastique = mycose, – savon de Marseille, – antiseptique cutané (type BETADINE® jaune petit flacon, HEXOMEDINE® , alcool 70°), – antiseptique oculaire léger (type BIOCIDAN® collyre), – larmes physiologiques (déserts), – pommade anti -irritante (type SENOPHILE® , MITOSYL®…) : particulièrement utile sur une marge anale irritée par la diarrhée, – pastilles de sel (désert), – désinfection des eaux de boisson : choisir au moins un des produits ou matériels suivants : – désinfection chimique, type MICROPUR® : 1 comprimé par litre d’eau, attendre une heure avant de consommer. – filtrage microbien au passage sur résine pentaiodée : depuis la petite paille PENTAPURE® jusqu’aux gros filtres pour collectivités (type KATADYN®), en passant par les filtres adaptables sur robinets, – serpentins anti -moustiques, – diffuseur électrique d’insecticide et plaquettes, – répulsifs anti -moustiques réellement efficaces su r les moustiques tropicaux (type 5 sur 5 TROPIC® ou Insect Ecran® peau), – moustiquaire imprégnée de pyréthrinoïdes : première et indispensable arme contre les maladies transmises par les insectes, – seringues 5 ml (2) et aiguilles intramusculaires. Si l’on doit se faire faire une injection à la suite d’un accident, pour une maladie, mieux vaut fournir soi-même le matériel dont on sera sûr qu’il n’ait pas servi préalablement à tout le dispensaire…. Comme un thermomètre médical qui est toujours utile. Souvent en climat chaud, on a l’impression d’avoir de la fièvre alors que la température du corps est normale. Or, la fièvre (la vraie, celle qui est mesurée) est un élément important pour pouvoir s’orienter dans la jungle des maladies tropicales. Médicaments
– Votre antalgique habituel : paracétamol (DOLIPRANE®, DAFALGAN®.). Si vous la supportez, l’aspirine peut être utile grâce à ses propriétés également anti -inflammatoires (brûlures, entorses….). – Des comprimés de polyvitamine s (type ALVITYL® : 1 à 3 jour), si vous sentez que votre alimentation devient trop déficiente. – Des comprimés à sucer en cas d’irritation de la gorge (attention à l’air conditionné) type : LYSOPAINE®. La liste qui suit est également très (trop) complète. C’est le médecin que vous consulterez avant de partir qui aura la charge de la réduire en fonction de votre état de santé, de votre destination, de la durée de votre séjour et après vous avoir dûment interrogé et examiné. Les médi caments ci-après ainsi que leur dose quotidienne sont donnés à titre indicatif pour un adulte de poids normal, en bonne santé. Il doivent être modifiés, adaptés en cas de grossesse, chez l’enfant, le sujet âgé, etc… Les médicaments éventuels que vous prenez au long cours : a priori n’espérez pas les trouver sur place. Voir large sur les stocks à emporter: de plus,un voyage peut toujours se prolonger indépendamment de votre volonté. – Vos médicaments contre le paludisme (voir ce chapitre). – Contre les diarrhées banales: un ralentisseur intestinal (IMODIUM® ou un antisécrétoire : TIORFAN®), un désinfectant intestinal (type ERCEFURYL®). – Un pansement gastrique, utile en cas de gastro -entérite, de douleurs d’estomac. La présentation en comprimés à sucer est la plus facile à transporter : PHOSPHALUGEL® , MAALOX®… Ces antiacides gastriques ont un léger pouvoir constipant, souvent appréciable. NB : ne pas prendre en même temps que d’autres médicaments (risque de diminution de leur absorption). – Un anti -vomitif, particulièrement apprécié en cas de gastro -entérite : type PRIMPERAN® (1/2 à 1 comprimé trois fois par jour, avant les repas, ou les tentatives de repas). – Un antalgique simple, par exemple à base de paracétamol (type DOLIPRANE®, DAFALGAN®). – Un anti -allergique (type CLARITYNE® : 1 comprimé par jour le matin au petit déjeuner) : les allergies sont fréquentes : végétaux, pollens, acariens… – Un antispasmodique (type SPASFON® : maximum 6 comprimés par jour) que l’on sera bien content de trouver en cas de colique néphrétique, de traumatisme, de douleurs abdominales… – Un somnifère léger et à courte durée d’action pour aider à s’adapter à un décalage horaire ou à dormir dans l’avion, le train… Type STILNOX® (un comprimé immédiatement avant le coucher). Pas d’alcool avec les somnifères. – Si vous êtes sujet au mal des transports : DRAMAMINE® (ou autre, NAUTAMINE®…) : 1 comprimé 1/2 heure avant le départ, à répéter éventuellement 4 heures plus tard. Attention : ne pas prendre d’alcool avec ces médicaments. Ces deux dernières classes médicamenteuses peuvent altérer la vigilance: ces médicaments ne doivent pas être pris si vous êtes vous-même conducteur. – Un antibiotique actif sur diverses infections, en particuler intestinales (fluoroquinolone : CIFLOX® ou OFLOCET ®, et/ou amoxicilline type CLAMOXYL® ou AUGMENTIN®) actif sur les amibes (type FLAGYL® - comprimés) : à emporter éventuellement avec soi, pour les avoir et éviter de les chercher sur place, mais à n’utiliser que sur prescription d’un médecin sur place qui aura posé le diagnostic correspondant de salmonellose, d’amibiase, etc… NB : Moins vous aurez à acheter de médicaments sur place, mieux cela vaudra : les contrefaçons pharmaceutiques sont très répandues dans les pays en développement. Et enfin…
Une visite chez le dentiste : rien n’est plus déprimant qu’une rage de dents ou un abcès sans possibilité de secours avant plusieurs
jours. Attention aussi aux dents creuses ou mal obturées au cas où vous feriez de la plongée : les douleurs sont insoutenables.
– Ne pas oublier d’emporter et de garder sur vous votre carnet international de vaccinations (surtout pour la fièvre jaune).
– Avoir sur vous les coordonnées de votre médecin et/ou du centre de médecine tropicale auquel vous avez eu recours avant le
départ. Si vous avez des problèmes de santé particuliers, que ceux-ci soient consignés sur une carte que vous garderez avec vous tout
au long de votre voyage, dans votre passeport ou votre carnet de vaccinations.
Souscrire à une compagnie d’assistance internationale. Aujourd’hui, les tarifs sont modérés. Bien sûr, trouver une cabine
téléphonique dans le Ténéré pour appeler au secours n’est pas évident. Mais si vous tombez malade ou que vous soyez hospitalisé à
l’étranger, vous serez bien content qu’on s’occupe de vous mettre dans le premier avion… et qu’on vous paie le billet.
ATTENTION : la plupart d’entre nous possèdent déjà sans le savoir de telles assurances, avec leur assurance auto, leur carte bancaire,
etc.
Remarques diverses
– Eviter les médicaments à disso udre ou effervescents (problème de l’eau potable). – Pas de suppositoires (ils fondent) – Attention aux boules pour s’obturer les oreilles : risque d’otite externe en climat chaud : préférer les bâtonnets en mousse type EAR®. – Pas de lotions, eaux de toilette alcoolisées (dessèchent la peau, peuvent attirer les insectes). – D’une manière générale, il faut a priori éviter tous les cosmétiques, fards, crèmes de beauté, le jour tout au moins : certains ne font pas bon ménage avec le soleil, pouvant entraîner des brûlures graves. – Pas de lentilles de contact en pays chaud et sec (risque majeur d’atteinte grave de la cornée) ; lunettes : 2 paires. – Pas de vaccins antivenimeux pour les morsures de serpents : leur efficacité n’est pas prouvée, et surtout, leurs effets secondaires peuvent être graves, pouvant même aboutir à la mort par choc anaphylactique (allergique). Quelques précautions simples pour garder la forme… Le bon sens est encore la meilleure des préventions possibles. Tout le monde sait qu’il faut se méfier des premières expositions au soleil, qu’il ne faut pas plonger sans transition dans une eau froide, qu’il faut éviter de boire l’eau non traitée dans les pays tropicaux… Plus on s’éloigne des normes des pays industrialisés, plus la vigilance s’impose. Mais il ne faut pas penser que de méchantes bêtes vont se jeter sur vous dès que vous passerez la frontière ! Heureusement, la plupart des voyageurs gardent la forme. Encore faut-il y mettre du sien et respecter les précautions élémentaires. Nous avons essayé, dans ce chapitre, d’envisager toutes les petites et grandes misères du voyageur. Celui qui part en Scandinavie n’a pas grand profit à en tirer. Mais celui qui part en Inde ou en Afrique noire a tout intérêt à étudier sérieusement la question…Pour tout ce qui concerne la santé sous les tropiques, on s’est rendu compte que beaucoup de préjugés et d’idées fausses envahissaient l’esprit des voyageurs. Pour couper court à tout ça, on a fait appel à un ami, le docteur Alain Fisch. Ses titres : Médecin des Hôpitaux, Chef de Service des Urgences de Médecine Tropicale. Outre le fait qu’il est spécialiste en la matière, il a aussi énormément voyagé. Attention : pas de panique à la lecture (attentive) du chapitre qui suit. Celui-ci n’a pour but que d’améliorer les conditions de votre voyage et en aucun cas de vous angoisser sur ses risques potentiels. Nous savons trop bien que le voyageur anxieux deviendra très vite un voyageur malade… Comme le risque est le produit de l’ignorance par le hasard, ce chapitre vous donnera toutes les informations sanitaires nécessaires à votre voyage ; restera donc le hasard : mais le routard sait s’en accommoder… Il y a, à partir de la France, 2,5 à 3 millions de personnes qui se rendent chaque année dans un pays tropical. On imagi ne aisément que seule une toute petite proportion d’entre eux reviendra malade. Pour ces rares malchanceux, nous sommes en mesure aujourd’hui de promettre à la quasi -totalité une guérison rapide et définitive : les progrès médicaux ont été tels que presque toutes les maladies contractées par les voyageurs se guérissent avec des moyens simples et d’une efficacité majeure. La seule contrainte qui incombe au voyageur malade est de savoir consulter rapidement, en particulier devant certains symptômes qui doiven t donner l’alarme et qui sont, bien entendu, décrits ci -après. On ne peut pas être plus rassurant. Bon voyage. Il y a des gens qui imaginent, dès qu'ils quittent leur pavillon, leur bus et leur supermarché, pour se rendre dans un pays tropical, que tout un tas de bestioles bizarres vont leur sauter dessus, que des parasites absurdes vont s'infiltrer dans leur nourriture, que des virus improbables vont contaminer l'air qu'ils respirent, leur communiquant des maladies épouvantables que seuls reconnaîtront à l 'autopsie quelques rares spécialistes. Il y a des gens, heureusement, qui savent sillonner la planète et connaissent la hiérarchie des risques. Le 1er risque : l’homme et ses machines
Les moyens de transports terrestres constituent une des grandes causes d'interruption involontaire des voyages : le taxi -brousse contenant 20 personnes et l'équivalent en bagages sur le toit, aux pneus lisses, qui descend les côtes par temps de pluie, moteur éteint pour économiser l'essence, conduit par un chauffeur ayant abusé de la bière locale et bourré de cola pour rester éveillé et mieux voir les trous dans la route, les ponts qui n'existent plus et les buffles qui traversent. A tel point que l'on peut se demander si les transports aériens ne sont pas plus sûrs, même s'i ls ont lieu sur des coucous qui, normalement, occuperaient une place de choix dans un musée de l'aéronautique. Et les hommes, ce sont aussi les guerres, les guérillas, les émeutes, le banditisme. Après les hommes, les insectes
– Le moustique anophèle qui transmet le paludisme. Le moustique Aedes qui transmet la fièvre jaune en Afrique et en Amérique du Sud. – La mouche Tsé -Tsé (glossine) qui transmet la maladie du sommeil (Afrique). – Des sortes de punaises (réduves) qui transmettent en Amérique latine la maladie de Chagas. – Les phlébotomes, petits insectes velus, qui transmettent les leishmanioses (zone intertropicale, mais aussi pourtour méditerranéen, Moyen Orient, Chine). – Divers moustiques et taons qui transmettent les filarioses (lymphatique, loase .), etc . Par delà ces maladies, les insectes peuvent aussi gâcher votre voyage : les moustiques qui vous empêchent de dormir, certains papillons (Afrique centrale, Guyane) qui répandent sur vous ou sur vos draps leurs fléchettes empoisonnées, les chenilles qui vous brûlent la peau, certaines araignées dont on n'oublie jamais la rencontre, les guêpes " tueuses " qui attaquent avec un bruit d'hélicoptère, etc. Le 3e grand risque : l’alimentation
Le voyageur tropical arrive d'un pays dans lequel tous les aliments sont contrôlés, aseptisés : nous sommes donc peu habitués aux toxines des aliments mal conservés, aux shigelles des ragoûts et aux amibes des salades. La moindre toxine, la moindre bactérie, déclenchera chez le voyageur une diarrhée (turista) aussi banale qu'inévitable. Mais le péril alimentaire ne se limite pas à ce simple inconfort : de nombreuses et parfois sévères maladies sont véhiculées par les aliments. Ceci vient le plus souvent du fait que se croisent deux chaînes qui ne devraient jamais se rencontrer : la chaîne alimentaire et la chaîne des excréments humains. Ce croisement, c'est l'eau souillée (que l'on boit ou qui sert à arroser les légumes) et les mains sales (qui manipulent les aliments). C'est comme cela que l'on peut attraper : – le choléra, – la fièvre typhoïde et autres salmonelloses. – Les shigelloses et autres infections bactériennes alimentaires. – L'amibiase et la giardiase (ou lambliase). – L'hépatite virale A ou E, la poliomyélite, etc. La fréquence de ces maladies liées à l 'alimentation est d'autant plus élevée que : – Le niveau d'hygiène est plus bas. – La concentration humaine est plus grande. – La disponibilité en eau est plus faible. Mais le voyageur doit bien savoir que l'apparence de modernité ne met pas à l'abri de telles maladies : Mieux vaut souvent aller manger dans un boui-boui ou un village de brousse où l'on respecte certaines traditions culinaires, même approximatives, que dans un hôtel -restaurant " de luxe " où, derrière, dans les cuisines, on ne respecte aucune tradition et où l'on ne maîtrise pas encore les nouveaux comportements de la cuisine collective moderne. A cet égard, il faut citer la congélation qui crée de graves problèmes dans les pays chauds . Lorsqu'un produit congelé est décongelé, il ne doit jamais être recongelé (risque infectieux majeur). Que pensez-vous que décidera le gérant d'un restaurant " moderne ", à propos de son congélateur bourré de vivres à l'issue de la panne de courant qui survient un jour sur deux ? Les risques suivants sont liés à différentes activités humaines : – La bilharzioze (ou plutôt les bilharziozes : parasites à pénétration cutanée allant se loger soit dans l'intestin et le foie soit dans l'appareil uro -génital) ; que l'on peut attraper en se baignant dans les eaux douces stagnantes ou en marchant pieds nus sur un sol inondé. – Les brûlures liées à l'exposition solaire. – Les maladies sexuellement transmises et le SIDA, qui ne s'attrapent pas en buvant dans un verre sale. – La rage et les autres maladies transmises par contact avec les chiens (hydatidose, toxocarose.). – Le " coup de chaleur " en cas d'efforts physiques inconsidérés en plein soleil. Consultations de voyage
En plus de votre médecin généraliste, des consultations de voyage se tiennent à votre disposition dans de nombreux hôpitaux ; en plus des 100 centres de vaccination internationaux actifs en métropole, il y a au moins un service de Maladies Infectieuses et Tropicales dans chaque C.H.U. En Région parisienne, vous pouvez vous adresser à plusieurs consulta tions. Consulter avant vaut mieux que consulter après… D’autant que : – Vous avez sans doute besoin de vaccinations, ou de rappels. – Vous avez besoin d’une prescription de médicaments : certains médicaments, en particulier contre le paludisme, ne sont délivrés que sur ordonnance. – Vous avez peut -être besoin d’un « check-up » avant de vous retrouver dans des contrées médicalement désertiques. – Si vous avez déjà, avant le voyage, un problème de santé, la consultation est absolument impérative, vitale : par exemple, si vous êtes diabétique, cardiaque, atteint d’une maladie chronique pulmonaire ou intestinale, porteur du virus VIH, etc., les problèmes du voyage deviennent extrêmement complexes ; ils ne sont pas cependant insurmontables, sous réserve que tous les précautions et conseils soient pris auprès d’un spécialiste. – Enfin, les médecins tropicalistes qui travaillent dans ces services vous feront profiter non seulement de leurs connaissances médicales, mais aussi de leur pratique des pays dans lesquels vous allez voyager : ils pourront vous parler des épidémies récentes ou en cours, des récents changements de la résistance du paludisme, vous communiquer l’adresse sur place de confrères qu’ils connaissent, vous dire que faire devant tel ou tel type de diarrhée, etc. Pour donner sur place :
?? échantillons ou des morceaux de savon, ?? médicaments : aspirine en comprimés, produits désinfectants, biafine. Pour votre séjour :
?? tee-shirts à manches longues et pantalons (éviter de porter des shorts et des tee-shirts à ?? des chaussures de randonnée moyenne montagne, ?? des vieilles basquettes pour marcher dans l'eau, ?? une pharmacie (pansements, aspirine en cachet, imodium, panfurex, désinfectant, crème ?? du papier toilette et la lessive liquide. L'orthographe des noms diffère souvent entre la carte au 100000ème marocaine qui nous a
permis d'établir l'itinéraire de notre trekking, et les topos. Parfois on trouve des termes arabes
mais souvent ce sont des noms berbères.

Aourir ou Aghouri : montagne, plus petite que jbel Azaghar : Merci à Xavier de Soras, chirurgien de son état, pour ses conseils et Lors d'une randonnée, il arrive régulièrement qu'un petit bobo viennent gâcher la fête. Et c'est dans ce moment là, que l'on se souvient ne pas avoir pris de trousse de secours, erreur! Promis, la prochaine fois on en prend une. Très bien!! Mais que faut-il mettre dedans ? Comment utiliser son modeste contenu ? Quelques élèments de réponses dans les lignes qui suivent. Contenu d'une trousse de secours
C’est un dogme : toute plaie, morsure, brûlure, piqûre doit être immédiatement abondamment lavée à l’eau claire. L’eau de votre gourde peut faire l’affaire. Un antiseptique à utiliser après avoir Attention à bien vérifier la stérilité des centimètres de côté compresses. Pour se faire il y a une date utilisées pour rapprocher les lèvres d’une plaie après l'avoir nettoyée et passée à la Bétadine jaune, bien sur. Pas la peine de prendre des ciseaux de couturière, il en existe de tout petit, et puis si vous avez un couteau suisse, il y a de forte chance qu'il soit intégré dedans. ? Une pince à épiller Il y en a aussi dans certains couteaux ? Une boîte d'Aspi- Attention son utilisation ne dispense pas d'aller faire une injection d'anti-venin en cas de besoin. jamais une venait à se planter dans votre

Source: http://saillard.andre.free.fr/Randos%20perso/Maroc%202005/Mat%E9riels%20pour%20pays%20chauds.pdf

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Coastal Prestige Medical Services and Clinic 575 Price Street, Suite 313, Pismo Beach, CA 93449 Your Age: _____ First Name: _______________Last Name: Date: _______ Phone: ____________________Cell Phone: ____________________ Date of Birth : _______ PHYSICIAN/S: __________________________________________________________________________ When did your physician or nurse practitioner la

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