EXPOSE LIMINAIRE DE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA SANTE PUBLIQUE A L’OCCASION DU POINT DE PRESSE ****************** LA COMMEMORATION DE LA 4ème JOURNEE AFRICAINE DE REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE LE 08 MAI 2010 ET LE LANCEMENT OFFICIEL DE LA CAMPAGNE NATIONALE 2010 DE DEPARASITAGE DES ENFANTS D’AGES SCOLAIRE AU CAMEROUN LE 05 MAI 2010 HOTEL HILTON YAOUNDE MARDI 04 MAI 2010 Monsieur le Ministre Secrétaire d’Etat à la Santé Publique, Chers Collaborateurs, Mesdames et Messieurs les Journalistes,
Au lendemain de la Journée internationale de la liberté de la presse, je me réjouis de votre présence massive
à l’occasion de cette rencontre d’information au sujet d’une part, des activités rentrant dans la commémoration de la
4ème édition de la Journée Africaine de Réduction de la Mortalité maternel e et Néonatale et d’autre part, de la
campagne nationale 2010 de déparasitage des enfants d’âge scolaire au Cameroun.
Parlant de la Réduction de la Mortalité maternelle et Néonatale. Les rapports d’activités de l’OMS montre
que près de 500 000 femmes meurent chaque année dans le monde entier d’une cause liée à la grossesse et /ou à
l’accouchement. Pour chaque femme qui meurt, 20 à 30 autres vont survivre avec des complications importantes
dont la plus grave est la fistule obstétricale.
Environ 98% de ces décès surviennent dans les pays en développement où le risque de mourir des suites
d’une grossesse est majoré par la grande multiparité (une femme qui a déjà accouché plusieurs fois), les conditions
socio-économiques et l’insuffisance de soins maternels.
Chaque année, l’on compte près de 2 mil ions de nouveau-nés qui meurent pendant la première semaine qui
suit leur naissance suite aux complications liées à la grossesse ou à l’accouchement.
Au Cameroun, Malgré tous les efforts déployés depuis le lancement de l’initiative maternité à moindre risque
en 1987 à Nairobi au Kenya, dans le cadre du programme national de santé de la reproduction, les résultats
Au le taux de mortalité maternel e reste préoccupant, il est passé de 430 à 669 décès pour 100 000 Naissances vivantes entre 1998 et 2004. Résultat de l’enquête démographique de santé EDS 2004. En 2009, le
ratio de mortalité maternel e est estimé à 1000 pour 100.000 naissances vivantes. Quand on sait que nous avons plus de 900.000 naissances par an, c’est donc près de 6000 à 9000 camerounaises qui meurent chaque année en
C’est pourquoi il est aujourd’hui plus que nécessaire de conjuguer les efforts de tous les acteurs pour inverser
cette tendance sur le parcours restant d’ici 2015, date butoir pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le
Qu’est-ce qui pourrait expliquer le taux élevé de mortalité maternelle et néonatale au Cameroun?
Le taux de mortalité maternel e élevé s’explique essentiellement par :
femmes enceintes effectuent les quatre visites prénatales recommandées au cours de la grossesse.
- une prise en charge inadéquate de la femme lors de l’accouchement ;
- des grossesses précoces, non désirées, trop nombreuses et trop tardives ;
- le paludisme pour celles qui ne prennent pas le traitement préventif intermittents et d’autres causes
infectieuses pour cel es qui ne sont pas suivis dans un hôpital. (près de 60% de femmes enceintes).
La plupart des décès maternels sont dus essentiel ement aux hémorragies, aux infections, aux avortements à
En ce qui concerne la mortalité néonatale, les principales causes de décès sont la prématurité, l’asphyxie à la
naissance et les infections (Tétanos, méningite etc.).
Mesdames, Messieurs,
Le Cameroun, de concert avec les autres pays de la communauté internationale, va commémorer le 08 Mai
prochain, la 4ème Journée Africaine de Réduction de la Mortalité Maternel e et Néonatale, sous le thème « Mortalité Maternelle et néonatale : Agissons ensemble pour la vaincre ».
Dans le cadre de cette commémoration, de nombreuses activités sont planifiées dans toutes les régions tout
au long de cette semaine, à savoir : L’offre de consultation prénatale recentrée, la planification familiale en vue de
l’espacement des naissances, le dépistage des infections sexuellement transmissibles et le VIH. (Ainsi que la mise à
disposition des kits de césarienne dans les hôpitaux de districts disposants d’un plateau technique pour cette
Mesdames, Messieurs,
A l’issu de cette semaine et dans le cadre de la Journée Africaine de Réduction de la Mortalité Maternelle et
Néonatale, le Cameroun va lancer la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternel e
(CARMMA) suite à l’engagement pris par les Chefs d’Etats et Gouvernements Africains lors de leur 12ème Conférence
L’objectif général de la CARMMA, est d’accélérer la mise en œuvre de diverses interventions à haut impact
sur la santé de la mère et de l’enfant afin de réduire le taux de mortalité maternel e.
L’un des axes stratégiques du programme national de santé de la reproduction est la lutte contre les fistules
obstétricales. Il comprend un volet préventif par des conseils au cours de la consultation prénatale, la fourniture des
soins obstétricaux d’urgence complets ; un volet curatif par le traitement médicochirurgical des patientes souffrant de
fistules obstétricales et un volet promotionnel à travers la réinsertion socioéconomique des malades guéries.
A cet effet, il est prévu dès le mois de juin 2010 une campagne de réparation gratuite des fistules
obstétricales dans l pays. Par ail eurs en 2009, 63 patientes de la Région de l’Est avaient déjà bénéficié des mêmes
Mesdames, Messieurs, En ce qui concerne le 2ème volet de ma communication,
Comme en 2009, Madame le Ministre de l’Education de Base et moi-même al ons présider le 05 mai avec le
soutien de l’Association des Communes et Vil es du Cameroun, à l’Ecole Publique de Nkolbisson, le lancement de la
deuxième campagne de traitement de grande envergure au profit de tous les enfants d’âge scolaire au Cameroun,
afin de les libérer des vers intestinaux et de la bilharziose qui handicapent si lourdement leur croissance et leur
développement intel ectuel. Cette deuxième phase vise 04 millions d’enfants répartis dans 13 mille écoles privées
En effet, l’on pourrait croire que Ces maladies sont uniquement liées à la pauvreté et sévissent principalement
dans les zones rurales. Cependant, les zones urbaines et périurbaines ne sont pas toujours épargnées. C’est le cas
de Yaoundé où nous assistons à une certaine recrudescence de la bilharziose. En effet, les résultats de récentes
enquêtes épidémiologiques réalisées par la Programme National de Lutte contre la Schistosomiase et les
Helminthiases Intestinales ont révélé des niveaux d’infestation élevés et alarmants, atteignant 41% dans certaines
écoles de la cité capitale. (Appeler les documents des grands bassins)
Mesdames et Messieurs,
Cette recrudescence de la bilharziose urbaine est un indicateur de la dégradation des conditions d’hygiène et
d’assainissement de l’environnement. Et c’est pour donner une riposte appropriée à ce fléau, que nous nous
mobilisons et invitons tous les partenaires à s’associer à cette action col ective.
En effet, pour que la transmission de la bilharziose intestinale ait lieu, il faut qu’une personne malade
contamine un cours d’eau avec ses sel es, et que par la suite d’autres personnes entrent en contact avec cette eau
pour diverses activités comme se laver, se baigner, faire la lessive ou la vaisselle. Les larves de parasite profitent de
ce contact pour infester ces personnes en passant à travers leur peau.
Vous comprenez donc que le respect de simples règles d’hygiène telle que l’utilisation des latrines peut
permettre d’éviter et prévenir la transmission de la bilharziose.
D’où le rôle central de l’éducation et de la sensibilisation des populations dans notre stratégie de lutte.
Mesdames et Messieurs,
Le succès de la vaste opération de déparasitage des enfants d’âge scolaire que nous lançons sur l’ensemble
du pays du 05 au 19 mai 2010 dépendra naturellement de l’engagement de tous.
Autant nous comptons sur l’existence du vaste réseau éducationnel pour atteindre les enfants d’âge scolaire
à travers tout le pays ; autant nous comptons sur la participation des médias pour informer et mobiliser les
Aussi, voudrions-nous compter sur votre participation et votre engagement pour le succès de cette
campagne nationale de déparasitage des enfants d’âge scolaire au Cameroun et la commémoration de la 4ème édition
de la Journée Africaine de Réduction de la Mortalité Maternel e et Néonatale dans notre pays.
LADIES AND GENTLEMEN As concerns the Reduction of Maternal and Neonatal Mortality, WHO progress reports show that nearly 500,000 women die annually worldwide from a cause related to pregnancy and/or delivery. For each woman who dies, 20 to 30 others will survive with serious complications, the most serious being the obstetric fistula. Approximately 98% of these deaths occur in developing countries where the risk of dying from pregnancy is increased by grand multiparity (a woman who has already delivered several times), socio- economic conditions and inadequate maternal care. Each year, nearly 2 million newborns die in the first week of life due to complications related to pregnancy or delivery. According to the Health Demographic Survey 2004, in Cameroon, maternal mortality ratio is alarming; it increased from 430 to 669 deaths per 100,000 live births between 1998 and 2004,. In 2009, maternal mortality ratio is estimated at 1,000 per 100,000 live births. Knowing that more than 900,000 births are recorded yearly, it is therefore about 6,000 to 9,000 Cameroonian women who die each year when giving birth. Like in 2009, Madam Minister of Basic Education and I will, on 5 May 2010 with the support of the Cameroon Mayors Association, at the Nkolbisson Public Primary School, preside over the second mass treatment campaign for the benefit of all school children in Cameroon, to free them from intestinal worms and Schistosomiasis, which heavily handicap their growth and intellectual development. This second phase targets 4 million children distributed in 13,000 private and public schools.
Health is the most precious asset of the human being. Let us commit ourselves. It is at that price and that sole price that we will contribute to the reduction of maternal mortality and the improvement of our children’s health through various interventions, including de-worming. As we all know, improving the health of these two target vulnerable groups is a high priority in the social policy of the President of the Republic, His Excellency Paul BIYA. Mesdames et Messieurs,
La santé est le capital le plus précieux de l’être humain. Engageons nous tous. C’est à ce prix et à ce seul
prix que nous al ons contribuer à la réduction de la mortalité maternel e ainsi qu’à l’amélioration de la santé de nos
enfants à travers différentes interventions y compris le déparasitage. Comme nous le savons, l’amélioration de la
santé de ces deux groupes cibles vulnérables, occupe une place de choix dans la politique sociale du Président de la
République, son Excel ence Paul BIYA, Chef de l’Etat.
Vive le partenariat national et international ! Vive la presse Nationale et Internationale ! Vive le Cameroun ! Je vous remercie de votre aimable attention./- FICHE D’INFORMATION
1- L’introduction
La bilharziose ou Schistosomiase est une infection parasitaire affectant l’homme. Les hommes
contractent cette maladie au cours des contacts avec les eaux contaminées (cours d’eau, rivières, lac,
étangs, etc…) dans laquelle se trouvent des larves infestantes produites par des mollusques hôtes
intermédiaires, sans lesquels les parasites ne peuvent effectuer leur cycle (voir plaquette d’information du
2- RESULTATS DE L’ENQUETE EPIDEMIOLOGIQUE A YAOUNDE Tableau : Prévalence de la Bilharziose à Yaoundé Arrondissement Enquête dans les Communes Enquêtes dans les Ecoles Quartiers Prévalence Ecoles Prévalence Ces résultats montrent clairement une forte recrudescence de la bilharziose à Yaoundé. En
effet, la prévalence de la bilharziose à Nkobisson (Ecole Publique) par exemple est passée de 1% en 2001 à
Cette inquiétante recrudescence de la bilharziose urbaine est un indicateur de la dégradation des
conditions d’hygiène. En effet, le bilarziose est due au comportement et mode de vie des populations qui
entretiennent le cycle de la maladie en rejetant leurs matières fécales directement dans l’eau où à travers des
latrines canalisées dans le cours d’eau.
Facteur favorisant la transmission : Absence d’eau potable, entrainant une fréquentation des cours d’eau par les populations (enfants et adultes), non utilisation des latrines, non respect des normes de construction 3- CAMPAGNE NATIONALE DE DEPARASITAGE DES ENFANTS D’AGE SCOLAIRE
- 4.000.000 enfants à déparasiter dans les 10 Régions du Cameroun
- 1.3000 Ecoles Primaires Publiques et Privées 4- COUT DE LA CAMPAGNE ET CONTRIBUTION DIVERES Médicaments :
- PRAZIQUANTEL (4 Millions de comprimés pour la Bilharziose) : 20.000 000 FCFA (Don MERCK/OMS)
- MEBENDAZOLE (2,5 mil ions comprimés pour les vers intestinaux : 91.000.000 FCFA (Don Johnson&Johnson) Coût opérationnels (contribution Gouvernement et partenaires) : 290.709.000 FCFA COUT TOTAL : 401.709.000 FCFA COUT PAR ENFANT : 100 FCFA par enfant
Schon wenn ihr Name genannt wird, beginnt es bei vielen zu jucken. In letzter Zeit erscheinen sie immer häufiger: Kopfläuse, mit dem lateinischem Namen pediculi capitis. Sie sind flügellose, blutsaugende Insekten, die als Parasiten auf den Menschen spezialisiert sind. Mehrmals täglich, rund alle drei Stunden, stechen sie mit ihrem Saugrüssel zu und nehmen Blut als Nahrung auf. Dabei geben
I. Listening comprehension: Teenage rebellion (3.21 min)Vocabulary:transgressions - wrong doingsstay over - spend the nightleft to their own devices - they could do what they wantedhaving the time of their lives - having a marvellous timea terrific row - a big argumenta sick note - a note from parents saying that their child is too ill to go to schooloutlandish - strange, exoticno big deal - noth