Enfants cobayes
L’auteur évoque la malt r ait ance phar macologique ex er cée dans un home d’enf ant s aux USA.
C’est une histoire très sujette à controverse, et pourtant elle se fonde uniquement sur des faits et
sur un bon reportage. Pour des raisons de sécurité, les noms de personnes et de lieux sont fictifs.
Sur les haut eur s de la ville, il y a un bât iment de 4 ét ages appelé I ncar nat ion Childr en’s
Cent er (I CC). Cet t e bât isse, qui ét ait aupar avant un couvent , est maint enant un cent r e d’accueil
pour des enf ant s qui ont ét é enlevés à leur s f amilles par l’Agency f or Child Ser vices (Agence d’aide
à l’enf ance). Ces enf ant s sont noir s, hispaniques, et pauvr es. Dans la plupar t des cas, leur s par ent s
ont des antécédents de toxicomanie. Lorsqu’ils sont placés dans l’ICC, les enfants sont enrôlés dans
une ét ude sur les médicament s f inancée par le NI CHD (l’I nst it ut nat ional des aller gies et des
pat hologies inf ect ieuses, une division du NI H), en collabor at ion avec les plus gr ands labor at oir es
Les pr oduit s administ r és aux enf ant s sont t oxiques. On sait qu’ils pr ovoquent des mut at ions
génét iques, des insuf f isances or ganiques, la dest r uct ion de la moelle osseuse, des déf or mat ions
physiques, des lésions cér ébr ales et des pat hologies cut anées mor t elles. Si les enf ant s r ef usent de
les pr endr e, on les maint ient et on les leur donne de f or ce. Si les enf ant s cont inuent à r ésist er , on
les envoie au Columbia Pr esbyt er ian Hospit al, et un chir ur gien pr at ique une gast r ost omie (on leur
place un t ube qui t r aver se la par oi abdominale et va j usque dans leur est omac). Ensuit e, les
médicaments sont injectés directement dans leur tube digestif.
Ce n’est pas de la science-f ict ion. C’est de la r echer che sur le sida. Les enf ant s admis à l’I CC
sont nés de mèr es sér oposit ives pour le VI H ou sont eux-mêmes sér oposit if s. Cependant , il n’a ét é
expliqué ni aux par ent s, ni aux enf ant s, que les t est s de dépist age du VI H sont t ot alement
inadapt és. Le t est du VI H r éagit de f açon cr oisée dans pr ès de 70 cir const ances dont cer t aines
sont f r équent es, ce qui donne un r ésult at f aussement posit if . Ces cir const ances incluent les
r humes, l’her pès, l’hépat it e, la t uber culose, la t oxicomanie, les vaccinat ions, et , ce qui est encor e
plus inquiét ant , une gr ossesse r écemment t er minée ou en cour s. Cet t e inadéquat ion des t est s est
double, par ce que les f act eur s qui f ont qu’un t est est f aussement posit if chez une f emme enceint e
pourront être transmis à l’enfant, qui sera lui aussi diagnostiqué à tort comme positif.
La plupar t d’ent r e nous n’ont j amais ent endu dir e cela aupar avant . C’est indiscut ablement l’un
des plus grands secrets de la médecine. Toutefois, la très mauvaise fiabilité des tests de dépistage
du VI H est un f ait bien connu des cher cheur s, qui ne le disent pas aux médecins et cer t ainement
pas aux enf ant s admis à l’I CC, qui ser vent de cobayes pour la pr ochaine génér at ion de médicament s
J ohn et J ane sont deux des enf ant s admis à l’I CC. Leur mèr e ét ait t oxicomane, et elle ét ait
incapable de s’occuper cor r ect ement d’eux ; ils ont donc ét é placés, j usqu’à ce que leur gr and-tante
Mar ia les adopt e. Mar ia est enseignant e à New Yor k, et elle a un doct or at en mat ièr e d’éducat ion.
Elle a adopté les enfants alors que John avait
3 ans et J ane 6 ans. Elle avait déj à pr is en char ge leur f r èr e aîné, qui n’a j amais ét é t est é
pour le VI H, n’a j amais r eçu de médicament s cont r e le sida. I l est maint enant adult e, en bonne
Leur mèr e consommait de l’hér oïne et du cr ack depuis son adolescence. Elle a subi un t est de
dépist age du VI H dans les années 1980, et a ét é décr ét ée sér oposit ive. “Elle avait eu 3 enf ant s
avant J ohn et J ane”, dit Mar ia. “Per sonne ne nous a dit que le t est pouvait êt r e f aussement posit if
en cas de toxicomanie, sans parler de la grossesse. Ce n’est pas un test fiable.”
Suit e aux r ésult at s du t est , les médecins du Columbia Pr esbyt er ian ont placé J ohn sous
monot hér apie par AZT alor s qu’il ét ait âgé de 5 mois. La pr escr ipt ion d’une monot hér apie par AZT
est actuellement considérée comme une faute médicale, car ce produit peut provoquer des maladies
potentiellement mortelles, comme par exemple une anémie mortelle.
J ohn a ét é en r éanimat ion à deux r epr ises suit e à la pr ise d’un médicament cont r e le sida, la
Névirapine. Jane a été mise sous traitement contre le sida en 2002, alors qu’elle n’était pas malade.
Depuis qu’elle a commencé à prendre ces médicaments, Jane a développé un cancer.
Les deux enf ant s ont ét é placés à l’I CC et y ont ét é gar dés cont r e leur gr é et cont r e la
volont é de Mar ia pour une seule r aison : Mar ia avait r emis en quest ion l’innocuit é des médicament s
cont r e le sida, AZT, Névir apine et Kalet r a, et avait ar r êt é de les donner aux enf ant s quant elle
avait const at é que cela les r endait malades. Pendant l’ét é et l’aut omne 2003, j ’ai ét é voir Mar ia,
John, Jane, et l’ICC. J’ai parlé à Maria de son expérience et de sa décision.
Liam Schef f : Q u’est -ce qui vous a amené à vous poser des quest ions sur l’innocuit é du
Mar ia Newber g : Lor sque J ohn est ar r ivé chez moi à l’âge de 3 ans, il ét ait un légume. I l
n’avait j amais mangé d’aliment s solides. I l avait une sonde nasogast r ique (un t uyau qui allait j usque
dans son est omac en passant par son nez). Les médicament s cont r e le sida modif ient la per cept ion
du goût . L’AZT, par t iculièr ement , le f ait d’une t elle f açon que les enf ant s ne per çoivent plus le goût
des aliments et ne mangent plus. Les infirmières donnaient à John de l’AZT, du Bactrim, et 6 boîtes
de Pédiasur e par j our avec cet t e sonde, qu’il a gar dée dans son est omac pendant plus de deux ans.
Personne ne s’est jamais préoccupé de la lui changer.
Q uand J ohn est ar r ivé chez moi, j ’ai cont inué à lui donner les médicament s pendant encor e
envir on cinq mois. Mais, à chaque pr ise, il devenait plus f aible. Alor s j e me suis dit , c’est quand
même cur ieux, t ous ces pr oduit s sont supposés lui per met t r e d’êt r e en meilleur e sant é, alor s
[ Mar ia a alor s décidé d’ar r êt er de donner à J ohn ces médicament s et a const at é que sa sant é
s’amélior ait lent ement mais const amment . L’agence de pr ot ect ion de l’enf ance n’a pas appr ouvé sa
décision de refuser de donner de l’AZT à John, même si ce produit le rendait malade, et l’a inscrite
à la consultation d’un médecin de Beth Israel.]
Maria : Une per sonne de l’agence de pr ot ect ion de l’enf ance est venue chez moi, et m’a dit
qu’elle devait inscr ir e l’enf ant chez un médecin spécialisé dans les maladies inf ect ieuses, le Dr
Howar d, au Bet h I sr ael. J ’emmenais J ohn et J ane chez un médecin spécialisé en médecine
nat ur elle, et ils ét aient alor s t ous les deux f or t s et en bonne sant é. J ’ai donc r épondu qu’ils avaient
un médecin. On m’a r épondu : “I l n’est pas bien du t out , vous devez aller voir le Dr Howar d
Howard a été un désastre pour les enfants. I l a ignor é la seule chose pr éoccupant e chez J ohn
à ce moment , ses pr oblèmes pulmonair es, et a insist é pour qu’il r eçoive un nouveau médicament
cont r e le VI H. I l a dit : “C’est un nouveau médicament mir acle. I l vient j ust e d’êt r e commer cialisé.
Je vous garantis que si vous le donnez à John, vous allez constater un miracle.”
LS : Quel était ce médicament miraculeux ?
Maria : La Névir apine. Howar d a pr escr it de la Névir apine à J ohn. La sant é de J ohn s’est
immédiatement détériorée. Il est devenu plus malade, ses poumons se sont congestionnés, il a perdu
du poids, ses j oues ont f ondu, il a commencé à avoir des pr oblèmes hépat iques et spléniques (au
niveau du f oie et de la r at e). Six mois apr ès le début du t r ait ement par Névir apine, il a f ait une
insuf f isance or ganique t ot ale. I l est r est é en r éanimat ion pendant deux semaines à l’hôpit al Bet h
I sr ael. Alor s, j ’ai f ait quelques r echer ches sur la Névir apine, et j ’ai t r ouvé qu’elle induisait des
insuf f isances or ganiques et le décès. Q uand J ohn est enf in sor t i de r éanimat ion, Howar d l’a f ait
placer dans un aut r e ser vice. Six mois plus t ôt , il ét ait en bonne sant é. Et maint enant , ils me
[ Mar ia a r éussi à f air e sor t ir J ohn de l’hôpit al, et à le r amener chez elle. Elle a ar r êt é de lui
donner de la Névir apine, et la sant é de J ohn s’est pr ogr essivement amélior ée. Elle a ensuit e ét é
contactée par une personne de l’agence pour la protection de l’enfance, afin de placer John à l’ICC.]
Où il est interdit de ne pas donner de médicaments
Mar ia : La per sonne de l’Agence pour la pr ot ect ion de l’enf ance m’a dit qu’elle pouvait f air e
admet t r e J ohn à l’I CC j usqu’à ce qu’il soit en meilleur e sant é, que l’I CC ét ait un endr oit mer veilleux
et que, dans quatre mois, il serait en assez bonne santé pour revenir à la maison. L’ICC
a ar r êt é de donner de la Névir apine à J ohn, et l’a mis sous Vir acept , Epivir , Zer it et Bact r im.
J ohn allait mieux apr ès l’ar r êt de la Névir apine, mais les nouveaux médicament s l’ont à nouveau
rendu malade, juste un peu moins. Il avait du mal à marcher, et ses bras et ses jambes sont devenus
J ’ai ét é voir J ohn à l’I CC pendant cinq mois. Apr ès, j ’ai voulu le r amener à la maison. I ls m’ont
dit : “Nous ne r ecommandons pas le dépar t de J ohn. Vous avez la r éput at ion de ne pas donner les
LS : L’ICC a refusé de laisser sortir John ?
Maria : Oui. I ls l’ont gar dé pendant un an et demi. J ’ai dû f air e appel à un avocat pour ar r iver
La réalité dépasse les fictions les plus horribles.
LS : A quoi ça ressemblait pour John, à l’ICC ?
Maria : I l y avait des enf ant s dans des f aut euils r oulant s, avec des béquilles, avec des
déf or mat ions. I l y avait des bébés AZT. Leur t êt e avait une f or me anor male, avec les yeux t r ès
espacés et enf oncés. Les médicament s pr ovoquent d’impor t ant s pr oblèmes de développement . De
nombr eux enf ant s avaient des malf or mat ions, des membr es gr êles, des vent r es dist endus.
Beaucoup avaient des t r oubles d’appr ent issage de la lect ur e. Les enf ant s admis à l’I CC sont t r ait és
en per manence avec t out es sor t es de médicament s. Lor sque les enf ant s r ef usent de les pr endr e,
les inf ir mièr es les maint iennent et les leur donnent de f or ce. J ohn voulait de t out es ses f or ces
Pendant mes visit es, j ’ai const at é que de nombr eux enf ant s de l’I CC avaient un t uyau qui
pendait sous leur maillot de cor ps, et j e me demandais ce que c’ét ait . Alor s un j our , j ’ai vu une
inf ir mièr e ar r iver avec t out un char iot de médicament s et de ser ingues, et j e l’ai r egar dé inj ect er
les médicaments dans le tuyau qui sortait de l’estomac des enfants. Je n’arrivais pas à le croire. J’ai
pensé, mon Dieu, qu’est-ce qui se passe ici ?
Tous les enf ant s qui avaient un t uyau placé dans leur est omac r ecevaient les médicament s par
3 ans jusqu’aux adolescents. Cela m’a horrifiée. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi. Quand
j e l’ai compr is, j ’ai pensé que sûr ement cela devait êt r e illégal. Cela ne pouvait cer t ainement pas
J’ai parlé des questions que je me posais à la personne de la protection de l’enfance qui suivait
J ohn. J e lui ai dit : “Est -ce que vous savez ce qu’ils f ont à ces enf ant s là dedans ?” I l m’a r épondu :
“I ls f ont des choses mer veilleuses pour ces enf ant s.” J ’ai appelé à Albany, la capit ale de l’Et at , et
j ’ai par lé à M. G. de l’I nst it ut du sida du dépar t ement d’Et at de la Sant é. I l m’a r épondu : “Q ue
voulez-vous qu’on f asse si ces j eunes enf ant s r ef usent de pr endr e les médicament s ? Comment
pouvons-nous leur sauver la vie si nous ne leur faisons pas cette opération ?”
Maria : Les enf ant s sont envoyés au Columbia Pr esbyt er ian pour l’opér at ion. Elle est f ait e par
[Maria décrit les enfants qui sont décédés à l’ICC. Deux enfants âgés de 6 et 12 ans ont eu de
sévèr es convulsions iat r ogènes. L’un est devenu aveugle, et t ous les deux sont décédés peu apr ès.
Amir, 9 ans, a eu plusieurs opérations pour enlever des tumeurs graisseuses apparues sur son dos et
ses épaules. Ce t ype de t umeur s (lipodyst r ophie) est un des ef f et s secondair es de cer t ains
médicaments contre le sida, les inhibiteurs des protéases. “Les enfants de l’ICC qui n’avaient pas de
gastrostomie étaient nettement en meilleure santé et
vivaient nettement plus longtemps que les enfants qui en avaient une”, dit Maria.]
national d’études sur le sida. Avez-vous jamais signé un formulaire autorisant
l’entrée de l’enfant dans une étude pharmacologique ?
Maria : Non, j amais. Mais la per sonne de la pr ot ect ion de l’enf ance a signé à ma place, quand
j e n’ai pas voulu donner les médicament s à J ohn. Q uand j ’ai dit “Non”, cet t e per sonne a pr is le
f or mulair e et a dit “J e vais le signer , ce n’est pas nécessair e que vous le f assiez.” I ls changent
constamment le traitement, et ne me demandent jamais si je suis d’accord.
Actuellement, la plupart des enfants sont sous Kaletra. Ce produit a été approuvé en un temps
r ecor d. I l a commencé à êt r e ut ilisé avant même la f in des t est s. Mais ils savaient une chose au
suj et du Kalet r a. I l pr ovoque des cancer s. C’est mar qué sur la not ice, ce pr oduit induisait des
L’expérience de Maria et de John n’est pas isolée. De nombreux patients dans tous les USA et
dans le monde ent ier vivent une sit uat ion similair e, et sont r endus malades par l’ut ilisat ion
ir r at ionnelle de médicament s danger eux dans le seul obj ect if de f air e des pr of it s f inancier s. Les
mèr es inf or mées qui essayent de pr ot éger leur s enf ant s vis-à-vis de t hér apies pot ent iellement
mor t elles sont décr ét ées r enégat es, et cour ent le r isque de voir leur s enf ant s leur êt r e enlevés
par des agences d’Et at qui collabor ent avec (et souvent sont f inancées par ) les labor at oir es qui
Si nous voulons que cela cesse, c’est à nous t ous, cit oyens, scient if iques, act eur s de sant é,
act ivist es, mèr es, pèr es et membr es des f amilles, de por t er ces f ait s à l’at t ent ion du gr and public,
af in de pr ot éger les dr oit s de ces enf ant s, et de r appeler à l’est ablishment médical le pr incipe
sacré : Primum non nocere (D’abord, ne pas nuire).
Sophie Brassart alias Jane Doe a donné sa vie pour ses enfants
Elle était passée nous rendre visite au ? journal avec ses enfants. Elle avait fui le Canada pour
échapper à l’inquisit ion de la médecine et met t r e ainsi ses enf ant s à l’abr i de l’AZT. Elle ét ait
sér oposit ive. Elle ét ait t r op génér euse. Elle a ét é j usqu’au bout de l’amour . Elle a donné sa vie pour
ses enfants et nous a quittés, la police médicale à ses trousses. Bravo Sophie et à bientôt !
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Q U L - P r ü f k r i t e r i e n überarbeitet Oktober 2012 CHEMISCHE PRÜFUNG Prüfung der toxikologischen Grundanforderungen Prüfungen im Latexkern Naturlatex- / Syntheselatex- Anteile Füllstoffanteile Nitrosamine (PK, 2d) Flüchtige organische Verbindungen (VOC) Schwefelkohlenstoff (CS2, 2d) Formaldehyd (PK, 2d) Geruch Prüfungen im latexierten Kokos, latexierten